Les huiles essentielles interdites chez les pros

Les éleveurs n’ont pas le droit d’utiliser les huiles essentielles dans leur élevage. Mais certains le font quand même en toute illégalité.

Le problème est simple. Les huiles essentielles n’ont pas d’autorisation de mise sur le marché lorsqu’elles sont destinées à soigner, ou prévenir, certaines maladies dans les élevages.

Cette procédure s’avère effectivement trop coûteuse et il ne reste alors que des médicaments chimiques de synthèse pour soigner les bêtes.

1052 professionnels du secteur (éleveurs, regroupement d’agriculteurs, experts, organisations non gouvernementales, etc.) ont signé un manifeste pour tenter de faire évoluer la situation : Plantes en élevage.

En effet, la situation actuelle est un peu ubuesque… On leur interdit d’utiliser des remèdes traditionnels qui reposent sur des produits totalement naturels.

On les oblige à utiliser des antibiotiques et des produits de synthèse que l’on ne veut pas retrouver dans notre assiette.

Le problème de l’antibiorésistance est connu. Mais ce n’est pas grave, on continue joyeusement à administrer des antibiotiques pour des maladies qui se soignent très bien avec les plantes.

Il ne faut bien entendu pas rejeter en bloc les antibiotiques. Mais lorsqu’une pathologie peut parfaitement bien se traiter avec une huile essentielle ou de la phytothérapie, il faut être logique et aller au plus simple.

L’utilisation des huiles essentielles nécessite un encadrement. Mal utilisées, elles deviennent un véritable poison, très puissant.

Nos 1052 éleveurs en sont conscients et ils demandent, entre autres, une formation sur le sujet. Et dans ce domaine, il en existe déjà pas mal à des tarifs très raisonnables.

Inutile de devenir biochimiste. Il suffit de connaître les propriétés des huiles qu’on utilise, de se référer à certains documents facilement disponibles pour identifier les risques d’allergie, et c’est tout. Un stage de deux ou trois journées s’avère largement suffisant.

Leur demande va-t-elle être entendue ? Probablement. Mais entre Big Pharma et les directives européennes, ça ne va pas être simple…

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